L'Émulation à "en Piste !" 2020 : l'Œil au vert

Entrée libre.
Réservation des tickets sur
https://billetterie.laboverie.com/


Au vu de la crise sanitaire, il n'y aura pas de vernissage à en Piste! cette année mais un accueil sera assuré devant les cimaises qui nous sont dévolues par notre coordinatrice, Anne-Françoise Lemaire, les dimanches 30 août et 6 septembre de 15H à 17H.

Pour sa troisième participation à la manifestation en Piste ! à la Boverie, la Société libre d’Émulation propose un deuxième aperçu de sa collection d’art contemporain, constituée au cours des expositions qu’elle a organisées à la Maison Renaissance (mais aussi hors les murs) depuis 1987.

La programmation de cette année 2020 s’est élaborée autour de la thématique ARBRE, c’est-à-dire des rapports complexes qu’entretient l’être (humain) avec son environnement naturel.

Parmi les artistes avec lesquel.le.s nous avons collaboré au fil des ans, il en est qui ont un moment dirigé leur regard vers le cosmos (Brigitte CORBISIER), les astres (Marine DOMEC) ou les morceaux de météorites tombés sur Terre (Daniel DUTRIEUX) : l’infiniment grand… et lointain, agissant tel un aimant sur l’imagination créatrice.

A l’opposé, l’infiniment petit, tout aussi attirant et pourvoyeur d’émotions : les insectes volants et rampants en leurs ballets nourriciers, de simples pousses dans l’humus (revoilà Brigitte), le nuancier subtil de plantes et fleurs communes de nos jardins (Stéphanie DEFAYS) ou bien la verdeur croquante de haricots prometteurs dans les potagers poétiques de François JACQMIN. Vient ensuite, à fleur de peau, une ode sensible d’Olivier PE à la ronce, à la tige, au feuillage, au bourgeon, calligraphiée sur un papier choisi. Puis, au hasard de chemins de traverse, des bribes, des riens, de frêles reliquats végétaux dessinés avec l’humilité d’un adieu (Cécile VANDRESSE).

Mais également, au mitan de ces univers contrastés : la beauté éphémère des ailes de papillons (Graziella VRUNA), l’apparente légèreté d’un envol (Anne LIEBHABERG) ou encore la fascination morbide qu’exercent certains coléoptères (Benjamin MONTI) ; dans la forêt, ces yeux « qui nous voient », intrigants, sur certains troncs (Cathy ALVAREZ) ou celui en pierre, tout autant énigmatique, brodé sur son pourtour par une main patiente (Juliette ROUSSEFF).

Restons un peu dans le monde minéral des carrières : une forme épurée, découpée avec adresse dans les strates d’une ardoise (Anne-Marie KLENES) ; des entailles, parfois seulement de fines lignes, voire griffures, incisées dans le calcaire et, de temps à autre, un frottis au fusain qui révèle l’empreinte géologique d’une plaque débitée (Florence FRESON ; ceci avant de découvrir, grâce aux essais répétés des mailloches de l’artiste, les étonnantes vibrations sonores, harmoniques même, que recèle le matériau lithique).

En promenade ou randonnée, la rencontre du murmure un brin mystérieux d’une source, le pas de conduite bondissant de ruisseaux ou la halte désaltérante auprès d’une fontaine préservée (Pascale ROUFFART). Et puis, en liaison avec la Lune également chère à Daniel, ce phénomène immuable des marées qu’a photographié, en Norvège, Matthieu LITT. Toute cette eau, si indomptable qu’elle engloutit obsessionnellement chaque navire dessiné par Thomas URBAN !

Il y a l’arbre, en sa présence unique, avec lequel on se sent en osmose (René WELING), comme ceux, élus, dont nous recherchons la trace mémorielle car ils ont abrité les épopées fondatrices de notre enfance (Françoise HOTTOIS).

Sans oublier, en toute discrétion, un petit assemblage de reliefs, magnifié par le souci de la belle typographie (Roel GOUSSEY). Oui, « touchons le bois » !

Anne-Françoise Lemaire.                                                                                  
 

Au vu de la crise sanitaire, il n'y aura pas de vernissage à en Piste! cette année mais un accueil sera assuré devant les cimaises qui nous sont dévolues par notre coordinatrice, Anne-Françoise Lemaire, les dimanches 30 août et 6 septembre de 15H à 17H.

 

 



 


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